Pour amélioré notre santé dans le cas d'un accident vasculaire cérébral, un nouveau traitement peut être pratiqué sur des personnes jeunes, tout comme chez les plus âgées. Une grande avancée pour mieux nous traiter. Cette nouvelle technique nous donne vraiment plus de chances d'éviter des séquelles.
En France, un AVC (accident vasculaire cérébral) se produit toutes les 4 minutes... 150000 personnes en sont victimes chaque année. C'est la première cause de handicap chez l'adulte et la troisième cause de mortalité.
Dans la grande majorité des cas, les accidents vasculaire cérébral sont dus à un caillot qui bouche une artère irriguant le cerveau, ce qui provoque une interruption de la circulation sanguine. C'est tout le danger car, alors, le cerveau ne reçoit plus d'oxygène. Et plus longtemps il en manque, plus le fonctionnement d'une ou plusieurs de ses zones peut être compromis.
D'où, outre le risque de décès, de possibles séquelles variant selon la zone touchée : paralysie, troubles de la motricité, du langage, de la vision... Pour prévenir ces risques, il est capital, au moindre signe d'alerte, d'appeler le 15 pour une prise en charge rapide. En effet, toute demi-heure qui passe, c'est 10 % de chances en moins de bien récupérer.
Accident vasculaire cérébral, symptômes
Ces signes doivent vous alerter. Les symptômes annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral dépendent notamment de la localisation du vaisseau bouché.
Voici les plus fréquents. Soyez réactifs si vous, ou un proche les manifestez brutalement.
Voici les plus fréquents. Soyez réactifs si vous, ou un proche les manifestez brutalement.
- Une faiblesse musculaire, une perte de sensibilité ou un engourdissement d'un seul côté du corps : bras ou jambe ou visage.
- Une baisse ou une perte de la vision, d'un œil ou des deux.
- Des troubles de la marche ou de la coordination des mouvements.
- Une sensation de vertige, de perte d'équilibre. Devant un seul de ces signes, et ce, même s'il régresse vite, allongez-vous et appelez tout de suite les urgences, au 15. Surtout, ne perdez pas de temps à essayer de joindre votre médecin ou à vous faire conduire à l'hôpital.
- Des troubles de la parole ou de la compréhension, une confusion, une déformation de la bouche...
Accident vasculaire cérébral, traitement
Depuis près de vingt ans, le traitement consiste à perfuser dans une veine un médicament qui aide le caillot obstructeur de se dissoudre. Cette " thrombolyse veineuse " comporte néanmoins des restrictions. Elle doit être commencée dans les 4 h 30 suivant les premiers symptômes.
Et elle ne peut pas toujours être pratiquée du fait de contre-indications : prise de médicaments anticoagulants, chirurgie ou hémorragie récentes.
Ce traitement simple est efficace sur un caillot obstruant petites et moyennes artères : un caillot de moindre taille peut être assez facilement dissous. Mais quand une grosse artère est obstruée, le caillot est forcément plus gros et le dissoudre peut être bien plus long. Une situation qui concerne près de la moitié des accidents vasculaire cérébral, et les plus graves.
C'est là tout l'intérêt de la nouvelle technique appelée " thrombectomie mécanique ", désormais possible sur les grosses et moyennes artères, après diagnostic par IRM. Pour démarrer le traitement au plus vite, une perfusion intraveineuse est toujours réalisée (sauf contre-indication). Puis, très rapidement, les spécialistes vont intervenir avec la nouvelle technique.
Sous simple sédation rendant somnolent, ou sous anesthésie générale, un cathéter (tube très fin) muni d'un stent (mini-ressort souple) est introduit par l'artère de l'aine et monté jusqu'à l'artère du cerveau obstruée : le caillot est alors " capturé " à l'aide du stent et retiré aussitôt. Une intervention qui dure de 45 minutes à 1 heure et restaure immédiatement l'irrigation du cerveau, limitant ainsi le risque de séquelles.
Cette nouvelle technique est une révolution, qui donne deux fois plus de chances. Elle peut être pratiquée dans les 6 heures après l'accident vasculaire et chez des personnes arrivant trop tard pour le traitement standard intraveineux, ou ne pouvant le recevoir. Pas de contre-indication elle est possible est bénéfique, même après 80 ans.
Son efficacité et les bénéfices majeurs qu'elle apporte ont été démontrés par cinq études internationales : elle double les chances d'éviter de lourdes séquelles. Ainsi, après un accident vasculaire cérébral grave sur une grosse artère, 50 à 70 % des personnes traitées avec cette technique récupèrent très bien et restent autonomes, contre seulement 30 à 40 % avec la perfusion veineuse.
Presque tous les centres de neurologie interventionnelle se trouvant à proximité des unités vasculaires spécialisées (dans les hôpitaux) pratiquent déjà cette intervention. Ailleurs, elle est en train de se mettre en place, avec affinement des procédures afin que les malades soient vite transférés. De plus en plus de personnes vont en bénéficier au fil des mois et, progressivement, toutes celles le justifiant.
Ce traitement simple est efficace sur un caillot obstruant petites et moyennes artères : un caillot de moindre taille peut être assez facilement dissous. Mais quand une grosse artère est obstruée, le caillot est forcément plus gros et le dissoudre peut être bien plus long. Une situation qui concerne près de la moitié des accidents vasculaire cérébral, et les plus graves.
C'est là tout l'intérêt de la nouvelle technique appelée " thrombectomie mécanique ", désormais possible sur les grosses et moyennes artères, après diagnostic par IRM. Pour démarrer le traitement au plus vite, une perfusion intraveineuse est toujours réalisée (sauf contre-indication). Puis, très rapidement, les spécialistes vont intervenir avec la nouvelle technique.
Sous simple sédation rendant somnolent, ou sous anesthésie générale, un cathéter (tube très fin) muni d'un stent (mini-ressort souple) est introduit par l'artère de l'aine et monté jusqu'à l'artère du cerveau obstruée : le caillot est alors " capturé " à l'aide du stent et retiré aussitôt. Une intervention qui dure de 45 minutes à 1 heure et restaure immédiatement l'irrigation du cerveau, limitant ainsi le risque de séquelles.
Cette nouvelle technique est une révolution, qui donne deux fois plus de chances. Elle peut être pratiquée dans les 6 heures après l'accident vasculaire et chez des personnes arrivant trop tard pour le traitement standard intraveineux, ou ne pouvant le recevoir. Pas de contre-indication elle est possible est bénéfique, même après 80 ans.
Son efficacité et les bénéfices majeurs qu'elle apporte ont été démontrés par cinq études internationales : elle double les chances d'éviter de lourdes séquelles. Ainsi, après un accident vasculaire cérébral grave sur une grosse artère, 50 à 70 % des personnes traitées avec cette technique récupèrent très bien et restent autonomes, contre seulement 30 à 40 % avec la perfusion veineuse.
Presque tous les centres de neurologie interventionnelle se trouvant à proximité des unités vasculaires spécialisées (dans les hôpitaux) pratiquent déjà cette intervention. Ailleurs, elle est en train de se mettre en place, avec affinement des procédures afin que les malades soient vite transférés. De plus en plus de personnes vont en bénéficier au fil des mois et, progressivement, toutes celles le justifiant.